Ce troisième comparatif compare l’imposition de revenus complémentaires obtenus par des dividendes d’une SARL comme mode de rémunération unique du gérant majoritaire à la création d’une entreprise individuelle relevant du régime fiscal des micro-entreprises (profession libérale avec un abattement de 34%).
Nous reprenons les mêmes hypothèses que dans l’exemple 2 mais en considérant un couple avec 2 enfants (3 parts fiscales), à savoir :
1) Calcul de l’imposition des dividendes
Pour ce calcul on a considéré :
Libellé | Montant |
résultat imposable | 23 500 |
IS à taux réduit (15%) | - 3 500 |
résultat distribuable | 20 000 |
résultat distribué (dividendes) | 20 000 |
abattement 40% | - 8 000 |
abattement forfaitaire | - 3 050 |
CSG déductible | - 1 160* |
Cotisations sociales déductibles | - 1 300* |
base imposition dividendes à IR | 6 490 |
montant différentiel IR | 909 |
crédit impôt | - 230 |
prélèvements sociaux 11% | - 2 200 |
Récapitulatif de l’imposition des dividendes :
Libellé | Calcul | Montant |
impôt sur les sociétés | 3 500 | |
dividendes versés | 20 000 | |
base de l’impôt sur le revenu | 6 490 | |
différentiel impôt sur le revenu | 909 | |
crédit impôt | - 230 | différentiel IR à payer | 909-230 | 679 |
prélèvements sociaux | 2 200 | |
total prélèvements | 3500+679+2200 | 6 379 |
revenu net | 23500-6379 | 17 121 |
taux prélèvement | 6379/23500 | 27,2% |
2) Imposition des revenus de l’entreprise individuelle :
Libellé | Calcul | Montant |
revenus d’activité | 30 000 | |
taux abattement | micro-entreprise en BNC | 34% |
résultat d’activité | revenus activité x (100-34)% | 19 800 |
cotisations sociales | revenus activité x 45% | 8 910 |
base impôt sur le revenu | 19800-8910 | 10 890 |
différentiel impôt sur le revenu | 2 700 | |
total prélèvements | 2700+8910 | 11 610 |
revenu net | 23500-11610 | 11 890 |
taux prélèvement | 11610/23500 | 49,4% |
Conclusion : La SARL est toujours la solution la plus avantageuse dans le cadre d’une activité secondaire par rapport à l’entreprise individuelle. Cet écart s’explique par des cotisations en entreprise individuelle très largement supérieures à celle dues par un gérant majoritaire sans revenus (autres que les dividendes) et indépendantes de la fiscalité personnelle de l’intéressé (de ses autres revenus, du nombre de parts fiscales... retenus pour le calcul de l’IR).